Slow entrepreneuriat
Le tendance slow prend de plus en plus d’ampleur : slow food, slow life, mais aussi slow entrepreneuriat ! Et vu nos sociétés actuelles à 1 000 à l’heure, ça pourrait être une bonne chose d’être à contre-courant.
Le slow entrepreneuriat se développe , et personnellement, c’est une manière de travailler que je mets en place dans mon business. Ainsi, j’ai envie de te la présenter et de te proposer quelques réflexions autour d’elle.
Avant tout de chose, je tiens à souligner que les propos qui vont suivre ne sont pas “théoriser” ou tirer d’une formation ou livre sur le sujet, mais de mon expérience personnelle et de mon rapport au travail.
Qu’est-ce que le slow entrepreneuriat ?
Il y a quelques mois, j’ai écouté un podcast sur le Slow Entrepreneuriat : travailler moins mais mieux. Ça m’a immédiatement parlé ! C’est exactement ce que je souhaite mettre en place dans ma vie.
Donc, la meilleure définition du slow entrepreneuriat pourrait justement être : travailler moins mais mieux. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement ? À quoi se réfère-t-on pour savoir si on travaille moins mais mieux ?
Pour moi, il s’agit de prendre conscience du temps que l’on consacre à son travail, de prendre conscience que parfois on met trop d’énergie, trop d’émotions, trop de sentiments dans ce travail, qui ne définit en aucun cas toute notre vie. Donc travailler moins, au-delà du nombre d’heures effectives de travail, c’est surtout mieux diriger son énergie. Et donner à cette part de sa vie, le temps qu’on souhaite réellement lui allouer.
Quant à travailler mieux, il s’agit notamment d’optimiser son temps de travailler : être efficace tout en atteignant ses objectifs (financiers, business, etc.). Le slow entrepreneuriat justement ce n’est pas gagner moins, bien au contraire !
Slow entrepreneuriat et argent
Quand on pense au slow entrepreneuriat, on peut facilement se dire que les personnes qui choisissent ce mode de travail gagnent moins... Or ce n’est pas (forcément) le cas !
Justement le slow entrepreneuriat vise à mettre en place des méthodes de travail où tu optimises au maximum tes tâches pour atteindre tes objectifs. Tu te focalises sur les tâches essentielles, tu t’organises, tu étudies ta manière de fonctionner et de travailler.
Ça ne se met pas en place du jour au lendemain, ça se réfléchit, se construit. Tu dois envisager ton business model de manière à gagner ce que tu souhaites. Par exemple : si tu donnes 20 cours de yoga dans la semaine, où tu passes un temps fou dans les transports, tu ne gagneras pas forcément plus qu’en vendant un programme en ligne...
Tu dois donc déterminer quelle forme doit prendre ton business pour atteindre tes objectifs financiers, tout en y passant le temps que tu souhaites allouer à ton travail. Ça impacte tes offres, ton business model, mais aussi tes prix.
Et bien évidemment, le facteur primordial pour définir ces (nouvelles) bases pour ton business, c’est le temps accordé au travail !
Slow entrepreneuriat et temps de travail
Notre société actuelle glorifie le travail : travaille dur et tu réussiras, reste le plus longtemps possible au travail et ça montrera à quel point tu travailles bien, si tu ne fais pas 70h par semaine, tu ne pourras pas faire décoller ton business, etc. Tu vois de quoi je parle... Et peut-être que toi-même tu penses cela. Personnellement, j’ai toujours été contre ces dogmes, j’ai toujours pensé que l’important était de finir mes tâches, pas de rester le plus longtemps possible au travail. Dans le salariat, c’est mal vu de faire ça... Et dans l’entrepreneuriat, ce n’est pas forcément beaucoup mieux perçu. Mais ça commence à changer grâce au slow entrepreneuriat !
Le nombre d’heures de travail ne rime pas avec l’argent gagné. Tu peux travailler des heures et des heures pour quasiment rien. Tu peux être fatigué(e), faire des tâches inutiles, procrastiner, etc. Et surtout tu vas droit vers le burn out (ou en tout cas, tu ne pourras pas tenir indéfiniment ce rythme).
Une des grandes bases du slow entrepreneuriat, c’est justement de travailler moins d’heures par semaine : 20h, 25h, 30h, etc. Mais attention, il n’est pas question de travailler le moins d’heures possible, il est surtout question de trouver ton rythme, là où tu te sens bien, qui te correspond à ton mode de vie et à tes contraintes. Pour certains, ça sera en effet que 20h par semaine, mais pour d’autres ça peut être 40h. Une fois encore, l’important, c’est de se connaître, de poser ses limites et de les mettre en application. Parce qu’il n’est pas question de faire moins d’heures et de s’en vouloir..!
Slow entrepreneuriat et mindset
Le slow entrepreneuriat ne doit pas être une contrainte supplémentaire que l’on s’impose et qui ajoute une charge mentale. C’est tout le contraire son but ! Se sentir plus léger, plus libre, plus aligné.
Je pense que le slow entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde. Certains seront plus rassurés en faisant plus d’heures. Alors que pour d’autres ça sera la clé d’une vie alignée, qui répond à leurs attentes.
Le mindset est donc un élément primordial : apprends à te connaître, à être honnête avec toi-même. Ça ne se fait pas du jour au lendemain et ça évoluera au cours du temps. Mais si tu vois que tu es prêt(e) à mettre en place ce nouveau mode de fonctionnement, fonce !
Comme tu peux le voir, cette introduction au slow entrepreneuriat te montre que c’est une démarche qui nécessite une réflexion, une introspection et une mise en place. Il impacte autant ta vie personnelle que professionnelle et signifie que des choix sont à faire.
Si tu es intéressé(e) et souhaites en savoir plus, je te conseille te conseille de suivre le compte Instagram Ma Slow Boite de Laura, qui propose également une formation pour mettre en place le slow entrepreneuriat.
Le slow entrepreneuriat a notamment un impact au niveau de ta communication. Si tu souhaites que je t’aide à mieux gérer cette partie de ton business, réserve un appel découverte avec moi.
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